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Joyeuse fin - ep acoustique

by Joyeuse fin

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1.
Danser solo 03:09
J’arrive même plus à porter des masques de faux sourires, Des masques que j’ai fais et utilisé pour le pire, Pour me sauver des malaises, des ruptures, des soupirs. J’ai peur de parler devant les autres et encore plus de danser. J’arrive même plus à me sortir des situations foireuses, gênantes, pas désastreuses, l’assurance une quête permanente. Je suis jamais sûr de moi, un peureux trop fébrile, une existence futile. Je rêve d’être perdu sur une île. Mais c’est pas pour ça que je m’aime pas, C’est pas non plus que je ne t’aime pas. Arrête de me forcer, arrête de m’appeler. Faire le grappin reste une mauvaise idée. J’en ai passé des soirées mon corps vissé sur la chaise, Les autres me dévisagent, rien que ça me met mal à l’aise. Ce soir vous perdez vos sens, le grand soir est terrible et si rance. Une soirée qu’on attend, un verre on a le temps, pour un vide latent. J’ai peur, peur de regarder en face, En sueur, espérons que ça passe. J’ai peur et j’aurai peur tant que j’y aurai pas fais face, À mes absences et l’illogisme, les contresens et le civisme.
2.
Déjà que j’aimais pas l’école, imagine moi dans un taf, Une trousse des crayons de la colle, Je m’en servirai pour mon épitaphe. Plonge dans le grand bain, Sans échauffement trouve ta voix, Je crois que c’était trop aigu pour moi. Je recopierai pas tes schémas mal dessinés, Je raturerai la feuille jusqu’à la percée. Je redoute de perdre ma vue, Donc j’ai constamment les yeux fermés. À toutes nos entrevues, je ne t’écouterai jamais Une heure de trop, ai-je vraiment envie de rester, À toutes nos entrevues, au final j’y mettrai pas les pieds. Pour mon bien ou le tien, déjà que j’étais pas rassuré, Et si on disait que pour demain, c’était comme aujourd’hui mais sans la fin. Ça sent la fin, 17h20 ou plus ou moins. De toute façon j’aime pas les tiens, de toute façon, je serai jamais rien.
3.
Je regarde l’horloge qui tourne, D’habitude j’aurai couru après mon retard, Après tout quitte à arriver tard, Autant profiter du temps qui passe. L’hiver a encerclé mes bras Et la nuit a entachée mes draps, Un siècle encore à tenir là, Pour une nuit passée avec toi. J’observe la montre de mon voisin, Par la fenêtre je vois sa vie, Ses vas et vient et ses fausses manies, Sa famille, ses amis, j’en oublie les miens. « L’ennui » porte si bien son nom, La nuit et la pluie lui ressemble, On se découvre des passions quand on tourne en rond. La nuit et la pluie s’assemblent, La nuit et la pluie se ressemblent. L’hiver a encerclé mes bras Et la nuit a entachée mes draps, Un siècle encore à tenir là, Pour une nuit passée avec toi. L’automne a enfermé ma joie, Si seulement je pouvais retrouver Une nostalgie, un bout de passé. C’est encore plus dur sans toi. C’est encore plus dur sans ça. Ces deux triste saisons sans toi.
4.
Fil 03:56
J’ai chialé contre les murs de ma chambre, Cherché un endroit où me rendre. De Paris à bordeaux, de Prague aux bords de seines, Je marche sur le fil juste pour voir où ça mène. Sous la pluie torrentielle, je cours et j’ai peur, Des images pulsionnelles, des envies au pluriel. Puis on a décidé d’abandonner ce sac, Ce sac de plume qui pèse un sac de plomb. On verra quand on sera au cul de sac, De nos histoires, nos déboires, illusoires / au revoir. Un ado trop vieux, un adulte peureux, Aurai-je dépassé la date limite ? Sous prétexte qu’elle existe, elle restera une excuse au principe de chercher au plus vite à gagner (sa vie). Et moi je me perdrais en route, ferai un demi tour plus deux quarts de tour, M’enfuirai au loin, à quelques mètres de certains, Et merci pour la route, encore merci, J’en dois beaucoup à certains et si peu à d’autres. On verra quand on sera au cul de sac, De nos histoires, nos déboires, illusoires / au revoir. Et si jamais, un jour j’en viens à tomber dans la course, J’aurais toujours plus appris en tombant qu’en restant assis.
5.
Les lumières aveuglent des yeux et n’éclairent que des pas qui dansent. Je reste parmi ceux qui n’y trouvent pas de sens. Ton mariage n’en sera pas moins beau si je reste assis là, Non ton mariage n’en sera pas moins beau. Je suis enfermé dans un train à grande vitesse, À grandes émotions, mais des astres m’attirent vers le reste. Je m’en contenterai bien plus que vos réflexions, Je m’éloignerai, le recul rend les maux digestes. Les corps qui s’entassent dans cette salle des fêtes, Je m’effraie des défaites, je défais et refais mes lacets sans arrêt, Pour m’occuper les mains, pour m’occuper l’esprit. J’ai fais le tour des invités, je leur réinvente une vie. Je suis enfermé dans une grande maison sans portes, Les murs affichent fièrement de longues dorures et natures mortes. J’en ferai peut être le tour à condition que l’on me porte. C’est presque une métaphore, (mais) au lycée j’écoutai aux portes. J’ai perdu les armes, perdu patience et puis des larmes, La prochaine fois je jure, je me ferai porter pâle. M’enfermer dans un lit, en sécurité dans le noir, c’est étrange comme façon de voir. Il faudrait peut être que je vois un psy ? En attendant la fin, que l’on vienne me chercher pour valser sur une chanson, sur un air déjà passé. Les lumières aveuglent mes yeux et n’éclairent que mes pas qui dansent, Je reste parmi qui n’y trouveront jamais de sens.
6.
Dites moi si je dois croire ou rêver, Les films aux fins heureuses que je me fais, Où je me vois bien loin de ces années, Mais au fond je récolte des pensées. Dites moi si je dois voir où errer, Dans des villes silencieuses où je me défais Dans des dépressions d’amis, je le sais Que tout au fond du gouffre sont les regrets. Mais mes yeux brûlent et ma gorge est serrée, Si je vacille où est ce que je tomberai ? Une chance sur deux, sur le mauvais côté, Mais mes yeux brûlent encore une journée. Dites moi si ce soir j’y penserai, A cet avion qui au loin m’emmènerait, Vers autre chose, loin de ce que je connais Je me morfond à l’idée de rester. Dites moi, aidez moi s’il vous plaît, Je n’aime pas me plaindre, ni même m’exposer Aux autres à leur visions des faits, Mais mon cœur fond à vitesse grand V. Laissez moi seul, dans mon canapé, Je regarderai au moins les prix des billets. J’ai des remords rien que d’y penser, À tout ce que j’aurai fais si je m’étais écouté. Je n’aime pas me plaindre et pourtant je le fais, J’ai jamais rien eu mais je voudrais tout quitter, J’aurai trouvé un travail rien que pour le quitter, Claquer la porte et vous rire au nez, Mais j’ai peur de finir par pleurer.

about

Projet solo, écrit et enregistré seul.

Mixage et mastering : Félix Lambourg
Batterie sur Triste saison : Hugo Maret
Piano : Zélie Allonneau
Choeurs : Zélie, Angèle, Jean, Manu, Martin

Artwork : Antonin Franchineau
Graphisme : Cléo Martine

Merci à Poitiers Jeunes pour leur soutien.
Un énorme merci à toutes celles et ceux qui m'ont aidé à réaliser ce projet <3

credits

released March 20, 2020

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all rights reserved

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about

Joyeuse fin La Rochelle, France

Joyeuse fin 🟥

Pop punk band
from La Rochelle, France.

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